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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 00:45
Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a déclaré dans l'interview au réseau ABC que dans le cas d'une victoire d'Obama aux présidentielles en novembre 2008 il serait prêt à devenir son conseiller « énergétique et changements climatiques ». Traditionnellement aux Etats-Unis on appelle les personnes qui occupent ces postes les « rois » (par exemple «le roi du service des renseignements», « le roi antinucléaire »).
Schwarzenegger a souvent reproché au parti républicain dont il est adhérent, et à l'administration de Bush de se préoccuper peu des questions énergétiques et climatiques. Après sa démission en 2010 le gouverneur envisage de se consacrer pleinement à la vulgarisation des idées de l'indépendance énergétique, des ressources renouvelables et de la protection de l'environnement peu importe en poste ou pas.
Schwarzenegger a souligné que les discussions concernant son activité dans l'administration d'Obama sont à caractère hypothétique car il n'en a pas parlé avec le candidat démocrate. Pourtant il a annoncé qu'il était prêt à étudier ses propositions parce qu'il n'associe pas les questions énergétique à la politique du parti.
La revue Newsweek avait pourtant écrit l'opposition d'Obama à ce que Schwarzenegger occupe le poste de « roi énergétique ». A noter que le lauréat du Nobel, ex-vice président, démocrate Albert Gore est un autre candidat à ce poste. Déjà en janvier Schwarzenegger a apporté son soutien au républicain John Mac Cain.
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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 01:21


Qu'est-ce que le bien vieillir ? Vivre vieux, vieillir jeune !

Ce fameux « fantasme d'éternité » décrit par Freud caractérise chaque individu jusqu'à la prise de conscience, souvent brutale, du vieillissement et de  l'approche de la mort.
En ce début de 21e siècle, nous vivons une véritable révolution, celle de la longévité : 45 ans d'espérance de vie en 1900, 75 ans en 2000.   Combien en 2050 ? 
Mieux encore, l'espérance de vie sans incapacité augmente régulièrement et 70% des personnes de plus de 70 ans vivent sans aucun souci de santé !

Quand certaines pathologies ou handicaps apparaissent, les progrès médicaux, les innovations techniques, les services locaux peuvent pallier la difficulté. Dans la plupart des cas, la vie peut se poursuivre sans restrictions particulières. 


Bien vieillir est et sera l'une des premières préoccupations des personnes avançant en âge.

Le Bien vieillir, selon le docteur Pierre Guillet, gérontologue, repose sur l'équilibre de cinq piliers :   finances, logement, santé, vie sociale, vie intellectuelle.
 « Bien vieillir » sans souci financier, d'où l'importance d'établir un bilan financier (retraite, pension, épargne, biens immobiliers, assurance-vie, succession, donation...) avec son banquier, son notaire, son assureur et sa famille. 
 « Bien vieillir » dans un logement qui pourra être aménagé pour faire face à une éventuelle perte d'autonomie.
 « Bien vieillir » dans un environnement social et culturel riche en activités et en relations humaines. Les activités sociales sont celles qui comptent le plus pour notre estime personnelle et pour l'image que nous donnons aux autres. Attention à l'isolement.
« Bien vieillir » dans son corps et dans sa tête. Il est essentiel de préserver l'estime que l'on a de soi, d'accepter de vieillir et la perspective de mourir mais de garder des projets pour toutes les étapes de la vie en accueillant toutes les évolutions physiques et sociales. A 65 ans, 20 années d'espérance de vie en moyenne laissent la place pour de nombreux projets. 


Bien vieillir, oui mais en bonne santé, est la première condition d'un vieillissement dit « réussi ».

L'attention portée aujourd'hui aux activités physiques et intellectuelles, à l'équilibre alimentaire, et d'une manière élargie à la prévention et à l'éducation en santé est le signe visible que la société toute entière se préoccupe de prévenir la perte d'autonomie.

Le Bien Vieillir "Healthy Aging"  pour l'Union européenne est un processus d'optimisation de la santé physique, sociale et mentale. Il doit permettre aux personnes âgées d'être actives socialement, de jouir de leur indépendance et d'une bonne qualité de vie.

Chaque vieillissement est particulier. Les pionniers du grand âge, qui sont nombreux à des âges avancés, posent la question de la place et du rôle de chacun, à chaque âge.

Parmi les clés du bien vieillir que vous retrouverez ci-dessous, notons celle du Pr Piette de l'Hôp Charles Foix : restez zen, soyez en paix avec vous-même, regardez derrrière vous avec le plus de bienveillance possible et se tournez vous vers l'avenir pour échanger, transmettre , imaginer, créer. Comme cette vieille dame d'origine juive et polonaise qui a démarré par hasard une carrière d'actrice à plus de 90 ans. Ou comme Angèle Chaussemy, 93 ans, qui dans sa maison de retraite a monté son club de nouvelles technologies.

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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 15:27
Heurs et malheurs de l'industrie cinématographique...Alors que la polémique autour du projet de loi HADOPI (Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet) continue de faire rage, notamment à propos des mesures de rétorsion concernant le téléchargement illégal, une étude inédite menée par l'ALPA (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) entre novembre 2007 et juin 2008 semble fournir un argument massue aux partisans de l'adoption de la loi.


Téléchargement massif

Ce ne sont pas moins de 450.000 téléchargements illégaux et quotidiens de films qui seraient effectués, soit autant que les entrées dans les cinéma, selon l'étude de l'ALPA, une première du genre. "Nous sommes face à un phénomène majeur qui peut mettre en péril l'industrie du cinéma et de l'audiovisuel" explique Frédéric Delacroix, délégué général de l'ALPA. Et d'ajouter : "On ne s'attendais pas à de tels chiffres". De novembre 2007 à juin 2008, à l'initiative des distributeurs de films, l'organisme a surveillé quotidiennement le trafic depuis la France vers les réseaux situés à l'étranger, permettant d'effectuer les téléchargements illégaux via le P2P. L'observation a porté sur les 100 premiers films piratés français et étrangers, représentant 90% des téléchargements. Et les chiffres sont sans appel : en décembre, 536.000 actes quotidiens de piratages de films ont été observés, un chiffre record précise l'étude; la moyenne quotidienne oscillant aux alentours de 450.000 téléchargements. Quant à la moyenne mensuelle, elle dépasse les 14 millions, mais elle concerne uniquement des oeuvres ayant au moins une piste française (audio et / ou en sous-titrages).


Les Ch'tis dans le peloton de tête des films français

 

Ce n'est pas vraiment une surprise vu le succès du film et ses plus de 20 millions de spectateurs : Bienvenue chez les Ch'tis est en tête des films français les plus piratés, avec une moyenne à 9800 téléchargements quotidiens. Une disponibilité quasi immédiate d'ailleurs : le film a été relevé sur le réseau P2P dès le 5 mars, soit à peine 4 jours après sa sortie nationale. Sur la seconde marche du podium des films français les plus piratés figure le Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud; suivi par La Môme et Disco.

 

Les films américains très convoités

 

Ce sont toutefois les films américains qui se taillent la part du lion, avec une moyenne quotidienne à 20.000 téléchargements. Figure en tête le Iron Man de Jon Favreau, avec à ses côtés Jumper ou encore Cleaner. "La piraterie des films nécessite des mesures appropriées urgentes" précise Frédéric Delacroix, ajoutant que le projet de loi proposé par la ministre de la Culture, Christine Albanel, pourrait être une solution. Rappelons que ce projet si décrié par ses détracteurs, a été présenté mi-juin en Conseil des ministres.

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 11:49
Déjà évoquée en février lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2008, la taxe nutritionnelle sur les aliments sucrés et salés redevient d'actualité. Un rapport de l'inspection général des affaires sociales, rendu public par Les Echos, préconise en effet une évolution de la fiscalité en ce sens. Ce qui pourrait permettre de résorber une partie du déficit de l'assurance-maladie.

Tout est bon à prendre pour résorber le trou de la Sécurité sociale. Après avoir annoncé que les mutuelles allaient devoir mettre la main à la poche, le gouvernement envisagerait de taxer... les aliments les plus sucrés.

Bachelot et Woerth pourraient taxer les aliments sucrés et salés afin de lutter contre l'obésité et, surtout, résorber le déficit de la Secu.

Vieux serpent de mer -l'idée avait déjà été évoquée en février puis abandonnée-, la taxe nutritionnelle revient en effet sur le devant de la scène par la grâce d'un rapport de l'inspection général des affaires sociales (IGAS) et de l'Inspection générale des finances (IGF) désormais sur la table de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et d'Eric Woerth, son homologue du budget. Si elles font preuve de précaution dans son propos, l'IGf et l'IGAS préconisent tout de même de taxer les boissons sucrées, de relever les droits sur l'alcool et d'augmenter la TVA sur certains aliments. Alors que le pouvoir d'achat reste la principale préoccupation des Français -et la principale promesse du président Sarkozy-, une telle mesure devrait faire grincer quelques dents...

Autant dire que le terrain est glissant. Au pays de la charcuterie, du vin et du fromage, le gouvernement devra marcher sur des oeufs. Conscients de cet état de fait, les rapporteurs refusent d'ailleurs d'être péremptoire, écartant d'emblée l'idée d'une taxe nutritionnelle "pure et dure". Dans ce rapport, cité par le quotidien Les Echos, l'IGS estime en effet que le risque serait de taxer des produits qui font l'objet "d'attachements symboliques forts", comme le saucisson, ou des produits artisanaux (fruits confits, pâtisserie...). Une solution est donc avancée: utiliser la fiscalité indirecte.


Les hamburgers dans le viseur


Et si la lutte contre l'obésité figure bien aux rangs des principales préoccupations de l'IGAS, cette taxation n'a pas pour but d'agir sur les comportements alimentaires. Et le rapport n'en fait pas mystère: "Il convient clairement de présenter cette action fiscale comme une mesure de financement de l'assurance-maladie, produisant par ailleurs un effet de signal à l'égard des consommateurs et des industries agroalimentaires", explique ainsi les auteurs. But annoncé, donc, financer le trou de la Sécu. Trois pistes de réflexion sont avancées par le rapport.

Plutôt que d'augmenter la TVA, l'IGS et l'IGAS préconisent plutôt une hausse des droits d'accises* pour les boissons alcoolisés et sucrés. Et de rééquilibrer la balance fiscale. Pour les boissons alcoolisées, les auteurs estiment ainsi qu'il "ne serait guère cohérent de taxer davantage les boissons sucrées (...) tout en continuant de laisser inchangée la fiscalité applicable aux boissons alcoolisées, y compris les vins." Un vin est taxé de 3,4 centimes par litre, contre 5,8 euros par litre pour un alcool égal ou supérieur à 40 degrés.

Concernant la taxe à 5,5% sur les produits alimentaires de première nécessité, les rapporteurs ont aussi leur petite idée, estimant qu'elle "ne prend pas en compte une logique de santé publique." Certains produits jugés trop gras ou sucrés, tels que la mayonnaise, le ketchup, les chips, les biscuits salés, chocolat, pâtisseries et certains desserts lactés seraient donc dans l'oeil du cyclone. Pourtant, les auteurs jugent cependant "hors de question que l'ensemble de ces produits passent au taux normal de la TVA (19.6%)". La balle est donc dans le camp du gouvernement. Enfin, une hausse de la TVA sur les ventes de fast-food et de "snaking" (hamburgers, sandwichs), particulièrement gras, est également préconisée. Roselyne Bachelot et Eric Woerth devront trancher. Et les Français espèrent que la note ne sera pas trop salée...

*Le droit d'accise est une taxe perçue sur la consommation (parfois aussi le seul commerce) de certains produits dans un territoire.


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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 00:59

Une grande campagne pour informer les Français de l'existence du salaire complet, c'est-à-dire ce qu'une entreprise verse en échange de leur travail et qui devrait leur revenir. Sur le site Internet "Cliquez sur la photo"

Aujourd'hui si vous demandez à un salarié combien il gagne, il vous répondra en général par son salaire net. Un réflexe bien naturel car c'est la somme d'argent qui arrive effectivement chaque mois sur son compte en banque ! Pourquoi s'intéresser aux lignes qui précèdent le salaire net sur la fiche de paie ? Pourtant ces lignes mériteraient une grande attention car le salaire net ne représente absolument pas la valeur d'un salarié pour son employeur. Pour progresser vers la réalité du salaire, il faut d'abord remonter au salaire brut. Entre les deux, de lourdes charges salariales ont été prélevées. Vous pensez que votre entreprise vous paierait au salaire brut s'il n'y avait pas toutes ces charges? Et bien c'est encore faux, car une distinction tout à fait artificielle entre charges salariales et charges patronales vient brouiller les pistes. Les charges patronales, qui viennent en amont du salaire brut, ne sont en définitive qu'un prélèvement sur votre salaire complet, c'est-à-dire l'argent que votre employeur dépense pour vous avoir dans son entreprise mais dont vous ne percevez  finalement qu'une partie réduite. Le patron verse à l'Etat ce que vous auriez de toute façon versé à sa place. C'est seulement à ce stade qu'on arrive au vrai salaire, le salaire complet. Mais personne ne pouvait connaitre son salaire complet jusqu'à aujourd'hui, car cette somme sur laquelle l'Etat prélève tant et plus, n'apparaît jamais sur votre fiche de paie ni ailleurs !

Cette réalité qu'on cherche à masquer par des artifices comptables, c'est que les prélèvements sociaux sont écrasants, et que ce qui reste au salarié après le passage de l'Etat constitue le salaire net...imposable ! En plein débat sur l'avenir et la pertinence de notre système de protection sociale un peu de vérité ferait du bien aux Français. Mais les gens ne savent pas combien ils payent pour leur retraite, pour leur assurance chômage, pour l'assurance maladie, ou encore pour les allocations familiales. Ils en voient les bénéfices (parfois discutables), sans avoir conscience qu'ils en supportent le coût démesuré. Comment faire accepter à toute une population des assurances contraignantes, inefficaces, démesurément chères, vouées à une faillite programmée, et bien souvent injustes dans leur redistribution ? Tout simplement en prélevant cet argent à la source. Un procédé qui détourne le regard du cotisant de ce qui lui est pris pour le tourner vers ce qui lui revient, et finalement le re-taxer sur cette dernière somme. Si vous pensez que cette analyse est exagérée ou un peu paranoïaque, vous pourrez lire ici ce que l'Etat lui-même écrit sur les raisons du prélèvement à la source sur le site très officiel www.viepublique.fr : «Ce dispositif [le prélèvement à la source] pourrait pourtant présenter des avantages pour l'administration fiscale, comme pour les contribuables. E
n effet, il s'agit d'un mode de recouvrement relativement simple et "indolore" pour le contribuable, favorisant l'acceptabilité de l'impôt. »

Alors que faire ? Pour éviter la faillite désastreuse de nos systèmes sociaux il faut à tout prix sortir d'un fonctionnement rigide et collectiviste, dont les personnes à revenus modestes sont les premières victimes. Les autres peuvent encore souscrire à des complémentaires santé ou retraite pour ne pas trop pâtir des restrictions perpétuelles dans les remboursements, l'augmentation des franchises médicales, la stagnation des pensions de retraite... Pour forcer les politiques à réformer profondément les assurances sociales, pour les rendre libres et concurrentielles, il faut encore la volonté d'une majorité de Français. Mais tant que les prélèvements sociaux se font à la source et que le salaire complet n'est pas entré dans les esprits il est impossible de faire réaliser au public à quel point il est perdant au final !

Nous vous invitons donc à calculer votre salaire complet sur son site www.salairecomplet.com, et réclame une réforme des prélèvements sociaux : ces derniers doivent apparaître clairement sur la fiche de paie, et la fausse distinction entre charges salaria
les et patronales doit être abandonnée. Les Français méritent la vérité pour juger en conscience de l'avenir à réserver à notre système de « protection sociale ». un outil de calcul mis en place avec des experts, chaque salarié du privé peut désormais savoir combien l'Etat prélève réellement sur son salaire, et où va cet argent.





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