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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 02:39
Il n'est pas toujours de l'avis de son pére et il le dit

Lieu public, droit à l'image, atteinte à la vie privée... Ces notions n'ont pas de secret pour nos experts en droit. Fiers produits de la filière juridique de la Sorbonne, Jean et Jessica Sarkozy maîtrisent tout le code (du mariage) civil. Au nom du couple, la toute nouvelle Madame Sebaoun-Sarkozy vient d'assigner en justice deux hebdomadaires. Leur faute? Ils sont coupables d'avoir publié des photos non autorisées de la cérémonie nuptiale. Et autant dire que cette intrusion des représentants de la presse dans un salon de la mairie de Neuilly met en rage le jeune conseiller général des Hauts-de-Seine. Comment peut-on pénétrer dans son antre et bafouer ainsi son intimité? Contrarié, Jean Sarkozy règle ses comptes dans un billet mis en ligne sur son blog politique (http://jeansarkozy.org): «Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, posts, articles, font état de rumeurs concernant ma vie privée, sans qu'à aucun moment, je n'ai accordé la moindre interview, le moindre entretien, accepter la moindre photo sur ma vie privée.»



Rappelons tout de même à notre homme de droit qu'il a consenti à faire la Une du magazine L'Optimum en date du 22 août 2008. Un numéro spécial mode, où le digne fils de son père s'est confié au Fouquet's (là où papa fêta sa victoire à l'élection présidentielle, le 6 mai 2007), a parlé de sa famille et de sa ville. Une édition dans laquelle on l'a découvert mannequin vedette d'une série de photos très glamour sur les tendances de l'hiver...


Pour les faits, notons que juste avant son mariage mercredi dernier, Jean Sarkozy a récidivé pour Paris Match. Il a accepté en l'occurrence de poser pour de jolis clichés autour d'un café dans la cuisine d'un de ses amis à Neuilly. Mais, circonstances atténuantes, le président du groupe UMP des Hauts-de-Seine ne s'était pas encore indigné du mélange des genres.
Depuis qu'il a promis devant Monsieur Le Maire «secours, assistance et fidélité» à Jessi, Jean Sarkozy a décidé qu'il n'exposerait jamais sa belle au moindre danger. Et la célébrité est devenue à ses yeux la pire des infamies. «Je souhaite protéger ceux des miens qui ont fait le choix de rester dans l'anonymat (...) Je ne rentrerai pas dans ce piège, car à mes yeux, le respect des gens que j'aime est plus important que tout ce qui pourra être colporté sur moi. (...) N'y voyez pas une culture du secret ou une volonté de calcul. Sachez qu'il s'agit sûrement et avant tout pour moi de pudeur et de protection pour les miens.»


Alors, cette volonté de cloisonner vie privé et vie publique serait-elle la première résolution d'un jeune marié amouraché? Pas seulement. Jean en a fini de régler son pas sur le pas de papa: «Je considère par ailleurs que ce sont des procédés intrusifs qui sont du ressort de l'intime, pas de la vie publique», développe le jeune politicien de 22 ans. Quand Jean Sarkozy martèle qu'il ne veut pas exposer ce qu'il considère comme sa stricte intimité, cela sonne comme une leçon de moralité. La condamnation d'un père par son fils? C'est possible. Comment ne pas voir dans ses propos catégoriques et assassins, le jugement sans appel du comportement de notre omni Président. Lisez plutôt: « J'ai toujours pris soin de ne pas instrumentaliser ma vie privée à des fins politiques. Il existe donc une frontière que je veux conserver totalement hermétique entre ma vie publique et ma vie privée. Le fameux droit à l'information est un bien démocratique précieux s'il n'est pas travesti. C'est-à-dire à la condition qu'on ne cherche pas à rendre public ce qui est du ressort de l'intime, et voulu comme tel.»
Cela ne vous rappelle personne?


C'est clair, net et précis, le cadet de Marie-Dominique n'est pas comme son père. Les paparazzis cachés dans les ruines de Petra, dans les pyramides d'Egypte ou les rochers du cap Nègre, Jean Sarkozy les laisse bien volontiers au chef de l'Etat et à sa Carlita. Homme public, il consent à communiquer avec les journalistes mais en aucun cas à jouer les stars. Certes, le jeune époux invite Doc Gynéco à ses noces, mais il laisse à son frère Pierre, le rap et les paillettes. À son père: les lunettes bling-bling et les photos volées... Jean Sarkozy, si prompt à embrasser les mamies sur le marché de Neuilly lors de la campagne électorale, a eu une prise de conscience. La politique spectacle ne passera pas par lui.
Bye-bye le jogging au Bois de Boulogne, les virées en yacht et les manèges de Disneyland sous les flashes des photographes. On ne le verra jamais main dans la main avec Jessica dans les allées du Parc de Versailles. Il ne pointera pas non plus son nez dans le studio de répèt' de Jess et son groupe de rock...


Brillant défenseur des vraies valeurs, notre blogueur ajoute: «On s'étonne que la politique ne passionne plus les Français. Je pense que le faussé risque de se creuser davantage si on réduit le débat d'idées à des questions futiles, car le débat politique mérite mieux que cet étalage sans intérêt.»
Vrai faussé, faux fossé?


Jean refuse de faire de la peopolitique et s'érige en donneur de leçon pour son indigne paternel. Mais il doit encore faire des progrès en orthographe. Voilà ce qui arrive à force d'envoyer des SMS... comme papa!
Justine Boivin
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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 22:14
Quand ce n'est pas le père qui occupe les médias, c'est la femme du père qui s'y colle. Et quand ce n'est pas cette dernière, c'est le fiston qui s'en charge. Le fils de son père, qui est déjà à l'origine de l'affaire Siné et les "Chasseurs d'Antisémites", remonte au filet. On apprend que le prince jean, déjà conseiller général des Hauts-de-Seine, seulement 21 ans, porte plainte après avoir découvert une inscription antisémite visant sa famille taguée à Neuilly-sur-Seine.
Cette fois, et c'est le moins qu'on puisse dire, il s'agirait véritablement d'injures racistes inscrites sur le mur du tribunal d'instance de la ville "Sarkozy, juifs voleurs". Or, ce n'est pas le cas dans l'affaire Siné, contrairement à ce qu'affirment, avec beaucoup de mauvaise foi, les amis de Philippe Val, le patron inquisiteur de Charlie Hebdo.
Gageons que les "brillants" pyromanes tels que les Askolovitch, Val, Adler et d'autres, ne manqueront de faire monter les enchères. A moins qu'ils soient échaudés par la douche écossaise qu'ils ont reçu après leur offensive contre le dessinateur Siné ? La suite au prochain épisode !







Le marquis de Neuilly "Ca y va la brosse à reluire"

Jusqu'à la mort !


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